Couverture du livre ChinaColor

Chines,
couleurs locales


Pékin vient d’envoyer son premier vol spatial habité. Tout là-haut, de son propre aveu, le «taikonaute» Yang Li Wei a découvert sa terre natale sous un jour indicible, dans un vertige polychrome qui défie l’imagination et le langage.

Pour réaliser Chinacolor, nous avons fait le voyage inverse : au plus près de la Chine, au plus intérieur. Pourtant, nous avons été saisis par un vertige semblable à celui du taikonaute. Par l’ivresse d’un univers fascinant et insondable. Par une symphonie de couleurs qui retentira pour toujours dans nos songes. Quatre points cardinaux, quatre millénaires de civilisation chinoise. L’espace et le temps. En promenant nos objectifs sans hâte, dans un pays-continent où diversité et singularité se conjuguent à l’infini, le concept de couleur s’est imposé à nous avec naturel.

En Chine, quelle différence entre un jour de mousson et un jour de moisson ? Beaucoup plus qu’une voyelle. Une grisaille qui devient grisante, des monochromes émeraude qui feraient verdir d’envie un Yves Klein… Dans l’Empire du Milieu, il y a un règne végétal et minéral. Nous avons surpris des heures de pointes pas comme les autres, où les queues de poissons ne sont pas faites par des automobilistes… Nous avons vu des palmiers rougir, des bambous garder des temples, des rochers à visages humains.

Telle est la Chine, ce pays où les fleuves se nomment Bleu et Jaune. La Chine est couleur. China is color.

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